En tant que commerce, la pharmacie se présente comme une affaire très particulière. À part d’être une activité marchande, ce domaine obéit à quelques règles très strictes, car il est inscrit dans le secteur de la santé et surtout d’utilité publique. Dans le cas d’une cession, il est important de prendre plusieurs précautions et surtout de comprendre en détail la législation à laquelle on doit se conformer. L’aboutissement de la vente doit suivre un grand nombre de processus. Comment faire pour réussir la cession de sa pharmacie ? Trouvez les bons conseils et les informations nécessaires pour convaincre votre futur acheteur.
Vos premiers plans de stratégie
La première disposition consiste à informer les employés à propos de votre souhait à céder l’officine. La loi fixe un délai de deux mois avant la mise en place des procédures de vente. Il est tout de suite possible de faire une offre pour l’achat du bien. De toute évidence, il se pourrait qu’un de vos collaborateurs puisse être votre acquéreur ou trouver un autre preneur pour vous.
L’étape suivante est de rassurer le futur propriétaire. La réussite de votre commerce demeure dans l’avenir de l’entreprise. Il est donc conseillé de fidéliser les salariés clé et de les encourager à rester dans la société, même après la cession. Par la suite, il est important de vérifier les formalités administratives : vis-à-vis de la fiscalité et des établissements bancaires.
Si vous avez besoin d’une assistance particulière, confiez votre projet à un spécialiste. Rendez-vous sur pod.fr afin d’obtenir les meilleurs conseils. Cela vous aidera à mettre en place un compromis de vente suivant la législation en vigueur et surtout d’optimiser le potentiel de votre bien.
Évaluez votre bien
L’aspect financier est une étape fondamentale dans la mise en place des processus de vente de votre pharmacie. Rassurez-vous de pouvoir céder votre entreprise au meilleur prix. Sur ce, il est important d’évaluer, mais surtout de valoriser votre officine.
L’étude de la rentabilité de votre établissement devrait se faire sous plusieurs angles. Tout d’abord, la qualité de la zone est un facteur très essentiel : le pouvoir d’achat de la population, la proximité des habitations ou des bureaux, la présence des médecins prescripteurs dans le voisinage, l’accès, le parking et surtout la concurrence. Toutes ces données vous permettent de faire estimer votre bien.
L’analyse du commerce se fait par l’étude du chiffre d’affaires. Cela part du nombre de clients, des ordonnances et des factures en tiers payant. Mais cela dépend surtout de la rotation du stock, c’est-à-dire la suffisance et le montant. À partir de ces données, il est possible d’évaluer le prix de vente de la pharmacie. Cela peut se faire avec précision en faisant appel aux apports d’un expert.
Mettre en place le processus de vente
À qui allez-vous vendre votre entreprise ? Effectivement, il ne s’agit pas d’un simple acheteur, mais surtout de la personne qui va continuer votre activité. La loi en vigueur définit le profil du propriétaire en pharmacien diplômé de l’État (national, européen ou d’un autre pays) et inscrit au tableau de l’ordre. Vous pouvez donc vous informer sur votre acquéreur en vérifiant sur la liste des professionnels d’officine en ligne.
Si l’achat devait se faire par le financement d’un établissement bancaire, vous devriez rédiger une promesse de vente en faveur de votre repreneur. Après la constitution des différents dossiers de prêt, on passe en condition suspensive selon les lois et les règlements en vigueur.
Pour ne pas se perdre dans les formalités administratives, l’apport d’un spécialiste de vente de pharmacie vous est vivement conseillé. Ainsi, vous pouvez vous conformer aux dispositions juridiques et réunir facilement les documents nécessaires.